France-Irak-Actualité La Maison-Blanche ne contrôlera plus le nombre des soldats US déployés en Syrie et en Irak Publié par Gilles Munier


Revue de presse : Sputnik (27/4/17)*
Donald Trump met fin à un système de contrôle du volume de troupes en Syrie et en Irak par la Maison-Blanche. Selon les critiques, ce processus était trop complexe et permettait de dissimuler le nombre précis de soldats déployés sur le terrain.
Donald Trump va remettre à plat un système de contrôle par la Maison-Blanche du nombre de soldats déployés en Irak et en Syrie, a annoncé mercredi Reuters. Le système de gestion du niveau des forces (Force Management Level system, FML) avait mis en place par son prédécesseur.

Dorénavant, ce contrôle sera exercé directement par Jim Mattis, le Secrétaire à la Défense. La fin de cette procédure reflète la plus grande autonomie que Donald Trump souhaite donner à ses états-majors, ce qui leur donnera plus de souplesse pour ajuster le nombre de soldats américains déployés dans les deux pays.

Selon l'agence, le Pentagone a confirmé cette information en soulignant que jusqu'ici rien n'avait été modifié. Il a également ajouté que la stratégie américaine en Irak et en Syrie, qui cherche à appuyer les forces locales dans leur lutte contre Daech, ne changerait pas, une méthode qui évite de déployer des contingents massifs.
En même temps, cette mesure renforce les pouvoirs du Pentagone dans la prise de décision et pourrait conduite à augmenter le nombre des troupes américaines présentes dans ces deux pays.
ctuellement, les chiffres officiels font état de 503 soldats américains présents en Syrie et de 5 262 militaires en Irak. Des chiffres qui pourraient être revus à la hausse, les commandants sur le terrain ayant pour habitude de contourner le système de contrôle de la Maison-Blanche, en faisant venir des troupes de manière « temporaire » ou en ayant recours à des mercenaires.

« Nous procéderons à un examen afin d'assurer que les chiffres que nous fournissions au Congrès et au public reflètent les faits sur le terrain. C'est une question de transparence », a expliqué Dana White, la porte-parole du Pentagone.
Source : Sputnik

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